On dit que vivre sa vie c'est agir à sa guise, et quand on agit pas à sa guise on ne vie donc pas sa vie et quand on ne vie pas sa vie à quoi sert d'en avoir une.

Parler d'une vie pour une personne qui n'est pas maître d'elle même, ne peut pas faire tous ce qu'il veut, c'est parler d'une fontaine sans eaux ou d'un oiseau sans ailes.

Pour moi les mots autorité, la soumission, la misère, le dégoût, la liberté et la prison, l'optimisme et le pessimisme sont tous dans un même coffin, je les vie tous à la fois en longueur d'une journée. C'est la confusion la plus totale, je ne sais pas ou j'en suis. Il m'arrive souvent de me sentir libre pour un moment mais très vite je me rend compte que je suis en prison, tellement je ne pouvait rien faire, ou des fois je prétend une certaine autorité et tout marche bien, mais il suffis d'un petit vent de sud pour me sentir soumis, et comment expliquer cet optimisme qui anime des fois mes rêves, je me construit des châteaux, je me fait pousser des ailes et je survole les montagnes et les plaines, et qui subitement se transforme en un pessimisme qui tue, alors c'est le lâchage total, aucune envie de vivre, si non pour la vengeance, le dégoût m'aveugle, alors je me met à la recherche d'une raison pour vivre et combien sa fait mal quand je n'en trouve pas une, mais très souvent, pour en trouver une, je puise dans mes rêves que me procure mon optimisme fuyard.

On vie une armada de sensations, on ne sait si on devrait être sincère ou plutôt tricher avec soit même. On sait, et ce n'est un secret pour personne qu'on perd son temps pour rien ici, rien de valorisant rien de concret. Mais comme même, on réussit, à chaque fois, de se mentir à soi même, on se dit que chaque jour qui passe est une journée de moins et une leçon en plus, mais a vrai dire de quelle leçon avions nous besoin.

Dans un autre milieu ne peut-on pas en bénéficier encore d'avantage. Ces expériences et ces leçons de misère sont de bien maigres compensations, pour certains ils servent à endurcir les enfants que nous sommes. Mais ces journées qui disparaissaient et cette jeunesse qui se dissipe sans crier gare, ces jours qui n'ont pas de prix, ne les regretteront nous pas un jour ? N'auront nous pas de remords de ne pas les avoir bien vécu ? Dans l'importe quel endroit au monde ça aurait été mieux qu'ici d'ailleurs. Se sentir en forme est un signe de jeunesse mais se sentir heureux est un signe d'aisance, le premier on le vie mais du deuxième on en connais que peu de chose. Nous sommes en déperdition, n'y aura t il pas un ange à notre secours ?

On disait pour avoir des amis, il faut en être un d'abord. L'amitié est un attachement mutuel, sentiment d'affection, de sympathie entre deux ou plusieurs personnes. L'amitié ne laisse personne indiffèrent, tout le monde est à la recherche de cette chaleur humaine qui est plus que nécessaire pour son équilibre et sa sécurité. Même ceux qui se revendiquent solitaires, se ne sont en majorité, que des désespérés qui ont subit, auparavant, un échec cuisant qui leur à créer un sentiment de méfiance. La déception de ces derniers n'est pas à remettre en cause totalement, surtout s'ils sont exigeants, vu que l'établissement d'une amitié sincère n'est pas une œuvre facile surtout en ces temps de vache maigres. L'amitié veut dire la disponibilité qui s'étale hors du domaine professionnel entre deux ou plusieurs personnes, elle consiste à assister, participer et faire participer ces amis dans toutes les épreuves de la vie, au sein du groupe la duperie ne doit pas être de mise, par conséquent la transiger doit être la préoccupation de chacun confirmant ainsi le respect mutuel très préconisé pour une éventuelle réussite de toute action entreprise. L'amitié peut aller plus loin que la solidarité qui se limite à un soutien moral ou matériel entre les membres d'une même tribut ou communauté sur un sujet très déterminé qui ne dure pas souvent ans le temps, alors que l'amitié, même si elle se limite à un nombre très réduit de personne, si elle est sincère, est éternelle.