• La Kabylie, cette région prodigieuse du centre est celle ou je suis né, d tamurt-iw. On n'en finira jamais de la chanté et de la glorifier. Elle sait être révolutionnaire quand il le faut. Mais elle est en permanence progressiste. Bastion de la démocratie en Algérie, elle est très souvent idéalisée même mystifiée des fois par ces militants aux quels elle garantit un espace d'activité très ouvert et promoteur, qu'ils ne trouvent nulle part ailleurs en Algérie. Les Kabyles portent très haut et très fort la revendication identitaire et culturelle Amazigh "Berbères". Ils cultivent une ouverture sur la culture universelle, même si au niveaux des traditions beaucoup reste à faire, elle fait l'objet d'agression si non de provocation permanente de la part des islamistes et du système du pouvoir en place. La Kabylie est dotée depuis toujours de forte structure sociale, ce qui permet de rassembler et de mobiliser les masse sur toutes les questions justes et sensibles. C'est ainsi qu'elle a résisté des siècles durant au turcs puis au français avant le grand massacre de 1871. Comme elle a joué un très grand rôle dans le mouvement national depuis sa naissance jusqu'à l'éclatement de la guerre de libération, durant la quelle elle a sacrifié beaucoup des meilleurs de ses enfants pour que vive l'Algérie libre, indépendante et démocratique. S'inscrivant dans la légalité, elle a refusé d'adhérer, au lendemain de l'indépendance, au plan aventuriste et machiavélique du duo Boumediene et Benbella qui ont engagé un bras de fer fatidique avec le GPRA pour qui le pouvoir revient de droit. Elle rejette et dénonce activement les intolérables dépassements des troupes de Boumedienne sur les populations des villes et compagnes qui refusent de les cautionner. Elle a préféré rester, en suite, cette région rebelle plutôt que de se soumettre et céder aux caprices de ce pouvoir en place, elle a ainsi toujours été le terrain conquis de l'opposition ou les thèses du pouvoir sont très souvent critiquées quand elles ne sont pas complètement rejetées, pour en proposer d'autres façons de voir et une autre conception de l'Algérie de demain. Ce que le pouvoir du parti unique ne peut pas admettre, par définition, et c'est la que les choses divergent. Au risque de porter atteinte à l'unité nationale, le pouvoir en place s'est lancer dans une politique d'isolement et de répression, souvent violente, de tout ce qui ne partage pas ces choix idéologiques et qui refusent de rentrer dans les rangs, et en cherchant en plus à stigmatiser la région en tenant des propos très caricaturaux. C'est dans ce climat d'aliénation caractérisé du politique et des politiques que l'Algérie indépendante a évolué durant trois décennies, et c'est le 20 avril mille neuf cent quatre vingt "1980" que la Kabylie a connu l'un des plus grands bouleversements de son Histoire, c'était le printemps berbère, il était précédé et suivi par d'autres certes, mais il était et reste encore, et certainement pour toujours, le plus important et le plus marquant d'entre eux. Depuis ce printemps 80 la Kabylie s'est engagée à défendre au nom de tous les Algériens et tous les Africains du Nord la culture et la langue de Massinissa, quel que soit le pris à pays. Depuis beaucoup d'eau a coulé sous les ponds, mais avènement de la démocratie en octobre 1988 a suscité énormément d'espoir. En Kabylie la mobilisation est poussée encore plus loin que jamais malgré les divergences de forme qui ont pris forme suite à l'apparition des nouveaux partis politiques qui sont particulièrement très encrés dans cette région, et qui vont même jusqu'à se confondre avec le combat traditionnel que la Kabylie a toujours mené, ce qui est complètement normal puisque l'encadrement de ses derniers sont majoritairement kabyles. Les grains de la haine semés par les idéologues du système, dans le passé, en pris racine pour donner forme à ce qu'il y a de plus abominable et de plus regrettable machine à disloquer le pays, c'est le terrorisme. Le système a failli sombrer et le pays avec, si ce n'est la mobilisation des républicains et des démocrates et la création des groupes de légitimes défense "GLD", dont les premiers noyaux en vu le jour en Kabylie, qui ont prêté main forte aux militaires, une solution de moindre mal, pour sauver la république. Après des centaines de milliers de victimes, civiles et militaires confondues, la république est sauvée, le terrorisme est vaincu. C'est les années 2000, le peuple veux recouvrir ses droits et sortir de l'état d'urgence décrété en 1991. Mais les forces de l'ordre persistent et ne veulent pas lâcher prise, multipliants les dépassements et poussant vers plus de corruption. En Kabylie c'est l'explosion générale, c'est le printemps noir, la population s'est révolté une fois de plus pour dénoncer le mépris, les conditions économique et sociales déplorables dans le pays malgré les richesses accumulées. L'assassinat de Massinissa, ce jeune lycéen au nom tout symbolique, a été la goutte qui a fait déborder le verre, il devint le synonyme de tous les dépassements des forces de l'ordres. Ces événements douloureux en été suivi par l'assassinat de plus d'une centaine de jeunes innocents dont les responsables criminels n'ont pas été jugés jusqu'à ce jour. Le pouvoir a préféré amnistier et indemnisé les terroristes qui sont considérés désormais comme victime de la tragédie nationale. Une politique ambigu et incomprise, comment se fait-il que les terroristes qui ont commis des crimes abominables soit amnistié et indemnisé, par un état qui se dit généreux, et en même temps il réprime tous ceux qui ont participé directement ou indirectement à la sauvegarde de la république, et qui revendique aujourd'hui leurs droits les plus légitimes. Une politique à l'algérienne, qui démontre qu'on est vraiment gouverné pas des schizophrènes, risque de mener le pays droit vers le mur !!!! Un chose est sur malgré tous les aléas et toutes les difficultés la Kabylie restera toujours La Kabylie, fidèle à elle-même, toujours Belle et rebelle.

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  • Ils ne savent pas comment se font et se défont les nations. Un propos tenu par le président de la république algérienne Boutef, dans un meeting au sud du pays lors des événements du printemps noir en Kabylie. Il insinue par la, que ces troubles risquent de défaire ce pays, et malgré ce risque il a toujours gardé ses distances vis à vis des traitements réservés à cette tragédie. Le premier magistrat du pays n'est il donc pas intéressé par le sort réservé à la Nation ? a chaque fois, c'est le chef du gouvernement qui est mis en avant, Il est le mieux placé pour risquer et mener la politique choisi celle du pourrissement, qui passe par la corruption et la médiatisation des délégués les moins représentatifs et potentiellement corruptibles, tout en méprisant, ceux qui cherchent le règlement du conflit dans la transparence et dans le respect de la légalité et de la justice. Notre président a parfaitement raison, dans notre pays beaucoup ne savent pas comment se font et se défont les Nations, et ce ne sont pas des moindres.

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  • Même si ce jardin est vraiment misérable, mais il est comme même le theatre de beaucoup de bons moments

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  • On ne peut jamais revenir en arrière. Mais les souvenirs ne s'effaces jamais. Ils seront toujours la pour entretenir la mémoire de tous ces bons moments qu'on a passé ensemble. Salut à tous.

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  • Tout ce qui est dit sur notre histoire est un tissu de mensonge. Les institutions de notre pays "Algérie cherie" nie et réfute notre identité qui se perd peu à peu, provoquant les divagations de notre peuple qui risque de perde jusqu'à sa raison d'être. On a presque tout oublié de ce nationalisme algérien qui a mené le peuple, même sombré dans l'ignorance et la misère provoquées par le colonisateur, à se rebeller et se révolté pour recouvrir sa dignité, faisant de la guerre de libération l'une des plus grande et prodigieuse révolution. Mais juste après l'indépendance, ceux qui se sont accaparé le pouvoir en juillet 1962 ont su le vidé de tout son sens. Ce qui a mené le regretté Tahar Djaout à tenir ce propos : "Etrange nationalisme algérien dont la pierre angulaire, l'arabo-islamisme, s'est avéré, au fil des années, être la négation

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