Si les yeux sont faits pour voir
Les miens pour pleurer
Si les cœurs sont faits pour battre et aimer
Le mien, pour être blesser et froisser
Le dieu à créer les hommes pour vivre
Mais moi pour souffrir
Ma bougie soumise au vent de tous les côtés
La pluie les orages toute la nuit
La nuit qui dure des années
Le souffle qui voulais me quitter
Se trouve une raison de rester
Celle de me faire encore souffrir
Je souffre toute la nuit
Ma bougie résiste à peine
Peut-être tiendra-t-elle
Jusqu'à la levé du soleil.

Combien dure est la vie !
Par ses multiples critères qu'elle impose
Corps et âme meurtris
A cause de l'injustice qu'elle instaure
Comment relever le défit
Quand l'espoir et la conscience ne vont pas ensemble !

Quand on porte l'espoir
La conscience nous fait défaut
Très vite, on se perd dans le noir
Notre espoir pris d'assaut
Dans un vide sans lisières
On y est avec une maladie de tous les maux.

Quand on a la conscience éveillée
Devant déception en cadence
Rien ne peut être espérer
Les rancunes nous réduisent au silence
S'il y a plus de place pour les esprits doué
Comment espérer un jour une relance.

Je plaide l'amour
Je plaide la justice
Je les plaiderai toujours
A tout moment propice

On veut tous aimer et être aimer
L'amour fait la joie de vivre
Sous son toit pas de place pour la médiocrité
Chaque mot et chaque geste ont ce qu'ils nous livrent

La justice restera ma devise
Pour elle des Hommes se sont sacrifiés
A part elle aucune loi n'est admise
Dans le royaume idéal que je veux édifier

Je plaiderai l'amour
Je plaiderai la justice
Je les plaiderai toujours
A tout moment propice

Je t'ai connu
Je m'excuse
C'est plus fort que moi

Je n'aurai pas du
J'ai commis une bêtise
Peut être une infraction à la loi

L'amour le connais-tu ?
Il faut que je te le dise
Est synonyme de grand effroi

Coupable, je me suis rendu
De l'initiative que j'ai prise
D'ébranler l'idée que tu te fais de toi

Faut-il qu'on soit perdu
Pour qu'on réalise
Qu'on n'est pas ce qu'on croit ?!!

met toi à ma place
Tu sauras ce que j'endure
Victime de médisances
Absurdes par leurs allures
Malgré toute mon audace
Rien n'est de bon augure.
De toutes part des crevasses
Provoquant des échancrures
Reste avec tout ce qui t'encrasse
Pour moi, c'est fini l'aventure
Que chacun ait son espace !
Libre de ses choix futurs.