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    El Hasnaoui est né le 23 juillet 1910 son vrai nom est Khelouat Mohammed, au  village Tadart Tamuqrant au hameau de Taâzibt de âarch des Ihesnawen, sur les piémonts fertiles du sud de la ville de Tizi Ouzou. En 1912, il perdit sa mère. A 14 ans, après le dur apprentissage des écoles coraniques appelées timaâmrin, il décide de quitter le village rongé, comme d'autres du pays, par le colon. Il confie, un jour d'été, sur les berges de l'oued, à Si Saïd U L'hadi, un de ses amis d'enfance : « Cette fois, si je quitte le village, je serai comme une fourmi ailée. Là où me poseront mes ailes, j'y resterai. » Premier itinéraire : le giron de Cheikh M'hamed El Anka où, après quelques rudiments de musique dans les cafés chantants de la ville de Tizi Ouzou, il perfectionne son art du mandole aux côtés de Cheikh Mustapha Nador. Puis s'illustre dès les années 30 en créant son courant musical, un style reconnaissable à sa cascade de voix grave, au son lancinant du banjo et à ses textes douloureux. A cause d'un amour malheureux, il s'exile en France dès 1937. N'ayant pas pu épouser sa bien-aimée Fadhma, il décide de ne plus remettre les pieds chez lui du vivant de cette dernière.
    De Matoub Lounès à Aït Menguellet, tous les chanteurs kabyles se sont inspirés de la discographie de Cheikh El-Hasnaoui, pour sa musique ou sa thématique. L'exil a joué un rôle majeur dans la vie de l'artiste, quelques fois fait de souffrances mais souvent source de création.
    Son parcours atypique qui l'a mené de sa profonde Kabylie à l'Océan indien a crée autour de lui une aura de mystère. Très engagé durant la guerre d'indépendance- il avait refusé de composer des chansons alors que ses compatriotes avaient pris les armes- il a quitté définitivement la scène artistique quelques années après 1962.
    En partageant sa solitude avec les étoiles (" Ya noudjoum el lil "), en se demandant où ses pas le menaient (" Sani sani "), en pleurant son amour (" Nadia ", " Fadhma ") ou en maudissant l'exil (" Lghrova "), Cheikh El-Hasnaoui a toujours su trouver les justes mots et notes. Dans ses dernières compositions, très en avance sur son temps, il intègre des airs sud-américains dans des morceaux chaabi, réputés inaccessibles pour des oreilles profanes. Le grand maître est décédé le samedi 8 juillet 2002.

    les références :
    http://www.afrik.com/article4675.html
    http://www.beurfm.net/forum//archive/index.php/t-3847.html


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  • Ecouter cette chanson de les abranis: Amazigh

    Awin yellan d-amazigh anda tellidh ared awall

    ur seqqar nek zhigh awin mu xarben lechghal


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  • Abranis : Est un groupe de rock kabyle qui a vu le jour en 1967. Il a été fondé par Karim avec ses amis Schamy, Mehdi et Chaban. la démarche artistique du groupe est marqué par une certaine originalité puisque le groupe est beaucoup inspiré par la vague de rock des années 60-70 sans tout fois complètement rompre avec la musique kabyle du terroir celle qui a bercé son enfance. Le groupe s’est tourné vers la modernité et l’universalité tout en revendiquant sa culture amazighe dans toutes ses dimensions. Les principaux tubes du groupe Abranis sont : Chnigh le blues, Tizizwa, Avehri, Linda et bien d’autre.
    Si vous voulez le découvrir d’avantage voici un lien vers son site officiel auquel je me suis réfère : http://www.abranis.com


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    Né le 28 janvier 1956 a taourirt moussa ( Tizi-ouzou) sort son premier album intitulé "ayizem" ( le lion ) en 1978  Il consacre sa vie à chanté la démocratie et la liberté. Il était un fervent défenseur de l’identité berbère. Il a également chanté l'amour et l’exil. Après son assassina, parler de Lounes Matoub revient parler de sa mort. Le 25 juin 1998, à 13 heures, la Mercedes de Lounès Matoub est arrêtée par un faux barrage à quelques kilomètres de son village natal par des éléments de GIA. Ils l’ont tué !!!  Oui les terroristes ont osé. En plein cœur de la Kabylie, dans le fief même du chanteur. Mais comme l’ont si bien dit : "même s'il a aujourd'hui la bouche pleine de terre, "Ils" n'ont pas réussi à le faire taire. Les chansons de Lounès Matoub continuent à narguer les intégristes de tous poils et à aider les autres à se tenir debout."

    On garde toute fraîche l’exclamation qu’il a faite : Un poète peut-il mourir?!
    la photo de Lounes je l'ai récuperée d'un autre blog : http://kabyle-girl.skyblog.com

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  • C’est l’artiste le plus populaire de chanson kabyle. Il a composé des chansons à texte. Il manie la métaphore à merveille. Il a su aborder presque tous les thèmes, l’amour, la politique l’exil, l’art, la culture et les traditions.
    Né en 1950 dans le village d'Ighil Bwammas à Tizi Ouzou, sa carrière commence en 1967 lorsqu’il a interprété l’une de ces première chanson : Ma trud ulla d nek ekkter. Puis et tout de suite c’est le grand succès. Il a fait  l'Olympia et le Zénith de Paris, il a remplit plusieurs fois les stade de Tizi-ouzou et de béjaia en Kabylie ainsi que la salle Atlas à Alger.
    Longue vie à notre idole Ait Menguellet.

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